Cinq choses à savoir sur le métier de thanatologue

Publié le 24 mai 2022

  • Le Complexe funéraire

Le métier de thanatologue est réellement méconnu de la majorité de la population. Nous les appelons parfois embaumeurs ou croque-morts, voici les surnoms populaires donnés aux employés de pompes funèbres il y a plusieurs années. Bien que l’épellation du métier ait changé au fil du temps, les fondements et les principes de base sont les mêmes qu’à l’époque. Découvrez les cinq choses à savoir sur le métier de thanatologue et apprenez-en plus sur cette profession qui sort de l’ordinaire.
 
Qu’est-ce que le métier de thanatologue ?
 
Le thanatologue, porté par une véritable vocation, représente la personne-ressource et joue un grand rôle dans le soutien aux familles endeuillées par la perte d’un être cher. Celui-ci organise les rites funéraires et peut effectuer la thanatopraxie (l’embaumement), tout en accompagnant et guidant les proches dans leurs démarches administratives.
 
Les thanatologues doivent faire preuve de respect, d’écoute et d’empathie pour pouvoir offrir des services funéraires professionnels et répondre aux besoins de leur clientèle. Ces qualités sont aussi essentielles que les compétences techniques requises. Ceux-ci doivent démontrer d’excellentes habiletés communicationnelles et relationnelles en plus d’être précis, minutieux et d’avoir une bonne dextérité.

« Quand on décide de devenir thanatologue, c’est une fois rendu sur le terrain qu’on réalise vraiment l’ampleur du métier, comme toute autre profession, j’imagine. C’est un métier exigeant qui demande une grande capacité d’adaptation, mais qui au final, apporte une grande fierté. » - Jérôme Beaulieu


Voici 5 choses intéressantes à savoir sur le métier de thanatologue.
 
1. Les thanatologues jouent un rôle de conseiller.
 
L’image du vieux croque-mort travaillant seul dans un sous-sol de salon funéraire est révolue. Les thanatologues jouent d’abord un rôle de conseiller, ce qui les amène à faire beaucoup de service à la clientèle. L’écoute, l’empathie et le soutien moral sont donc très importants. Leurs fonctions nécessitent d’offrir de l’accompagnement et des conseils sur les services, les frais, les moyens de disposition, les démarches administratives tout en respectant les rites funéraires associés aux diverses communautés.
 
2. Il y a une différence entre thanatologue et thanatopracteur. 
 
Le thanatologue veille à la gestion du salon funéraire, tandis que le thanatopracteur est la personne qui procède aux soins de conservation. Le thanatopracteur s’occupe de l’embaumement, du maquillage, de l’habillage et de la mise en cercueil dans l’objectif de permettre à la famille de garder une dernière belle image de l’être cher.
 
Le thanatologue peut aussi être thanatologue-entrepreneur et posséder son propre salon. Bref, même si les deux postes partagent plusieurs responsabilités et s’entrecroisent souvent, ils ont des fonctions très différentes.
 
 
3. La préparation du défunt prend en moyenne 2h30.
 
L’objectif du thanatopracteur est de donner une apparence plus familière à la personne décédée, un processus prenant en moyenne 2h30. La thanatopraxie comporte plusieurs étapes de préservation et de soins de présentation qui requièrent des connaissances en biologie, chimie, physique et arts restauratifs. Parfois, les délais de traitements pour effectuer la thanatopraxie sont allongés selon la complexité du cas.

 
4. Ce n’est pas si facile de côtoyer la mort chaque jour.

Lorsque quelqu’un choisit d’exercer le métier de thanatologue, il doit être conscient qu’il n’est pas facile de côtoyer la mort de façon quotidienne. Malgré les défis que cela peut apporter, il se doit d’effectuer le mandat donné par les familles endeuillées. Il doit apprendre à se faire une petite carapace, car même avec plusieurs années d’expérience, il est impossible de se détacher totalement des tragédies dont il est témoin.
 
 
5. La relève
 
Au Québec, il existe que très peu d’établissement qui offre la formation de thanatologue ou de thanatopracteur. Le Collège Rosemont à Montréal offre une formation de 3 ans (technique au public), aussi offerte au Campus Notre-Dame-de-Foy à Saint-Augustin-de-Desmaures (technique au privé). L’étudiant en thanatologie doit aussi effectuer des stages en milieu de travail. Au terme de sa formation, il doit obtenir son permis de pratique, obligatoire pour exercer ses fonctions de thanatologue.
 
De plus, le taux de placement des finissants est excellent (entre 90% et 100%), et l’avenir de ce métier est prometteur. Comme la population est vieillissante au Québec, il est probable que la demande en thanatologue dans les prochaines années soit grandissante.
 
Si la pratique de la thanatologie vous intéresse ou si vous désirez avoir plus d’informations sur ce métier du domaine funéraire, n’hésitez pas à nous contacter, c’est avec plaisir que nous vous informerons ou vous guiderons dans vos démarches. La relève est toujours la bienvenue au Complexe Aeterna. 
 

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